J’ai été une manager pourrie

Et je te donne mes tips pour ne pas en être une

Je ne suis pas une super manageuse. Enfin, je n’étais pas une super manageuse. Je suis comme tout le monde : j’ai gravi les échelons (enfin dans mon cas, ma boîte a enfin gagné assez d’argent pour que je puisse embaucher une personne dans mon équipe) et je me suis mise à manager. D’abord c’était une stagiaire, puis une alternante, puis un CDI. Comme tout le monde quoi. Et comme la majorité des gens, je n’ai jamais reçu la moindre formation sur comment manager un autre être humain. C’est quand même dingue non ?

^{Je te présente la réf absolue des mauvais managers : Michael Scott dans}^{The Office}

Je sors d’une grande école, je suis capable d’expliquer en détails la procédure de destitution d’un Président de la République (une compétence que je n’ai jamais trop utilisé jusqu’à lundi dernier) mais jamais, vraiment jamais, on ne m’a appris à l’école comment rédiger une fiche de poste, définir des objectifs cohérents. J’ai appris un peu sur le tas, un peu dans mes propres lectures, de bric et de broc quoi. Et je suis ulcérée de voir la situation se reproduire pour chaque génération de managers. C’est pour ça que je te livre les meilleures leçons que j’ai appris pour mieux manager.

Les règles simples tiennent mieux que les process lourds. Je l’ai appris à la dure : mieux vaut trois règles d’or claires (“pas de surprise”, “on documente”) qu’un wiki de 40 pages que personne ne lit. Quand c’est simple, ça tient dans le temps.
L’organisation, ça s’apprend (et non, ce n’est pas inné). Je suis plutôt solide sur l’exécution, mais tout le monde n’a pas un tableau Notion dans la tête. Le job d’un manager, c’est de rendre l’organisation partageable, avec des routines, des échéances visibles et des priorités claires.
Proposer des solutions, ça s’apprend aussi. On ne naît pas problem solver, on le devient. C’est pour ça que j’oblige mes équipes à chaque fois qu’elles ont un problème à me partager, à me partager également une solution identifiée, parce que quand on réfléchit à une solution à plusieurs, celle qu’on trouve est souvent la meilleure.
Micro-manager, ce n’est pas un gros mot… quand on parle de juniors. À 22 ans, on ne sait pas inventer des process tout seul. Le rôle du manager, c’est justement de cadrer de près au début, puis laisser de plus en plus de marge de manœuvre à mesure que la confiance et les résultats montent.
Le cœur du boulot d’un manager, c’est décider. Trancher, c’est assumer un cap et un renoncement. Je préfère une décision imparfaite révisée à J+14 qu’un flou artistique qui épuise tout le monde.

Bref, quand j’ai commencé à manager, j’ai vraiment eu du mal, et je trouve qu’on en parle pas assez. Heureusement qu’en cours de route, j’ai croisé des bons managers (genre Nihel, la Boss de C’est qui la Boss ?) et d’autres moins bons. Et toi, c’est quoi le meilleur conseil qu’on t’ait donné pour manager ?

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Ce qu’il s’est passé sur internet cette semaine

Avec des Boss Melchie Dumornay, le foot féminin a un avenir radieux. Et nous, on applaudit !

Le 996 est en train d’envahir la Silicon Valley, et c’est une très mauvaise nouvelle.

Il faut qu’on parle du harcèlement dont sont victimes les femmes sur LinkedIn. Et surtout, il faut que ça cesse.

Cette semaine, on a parlé des prix Nobel. Mais est-ce que tu as déjà entendu parler de Katalin Kariko ?

On fait quoi cette semaine ?

Besoin d’un plan qui vaut vraiment le coup ? Voici trois événements sélectionnés avec soin : des Boss, de l’inspiration et de l’énergie à revendre.

Il ne te reste plus que quelques jours pour réserver ta place pour le talk C’est qui la Boss ? au Salon SME lundi et mardi prochain. Le thème, c’est comment percer dans les médias. Et je suis sûre que tu serais très déçue de rater ça !
C’est simple, il y a un seul événement dans Paris qui rassemble des anciennes ministres, des entrepreneuses incroyables, les influenceuses les plus cools du moment et des profs de danse endiablés : c’est au festival C’est qui la Boss ? qui aura lieu le 6 novembre prochain. Et on n’attend plus que toi.
On adore la Boss Fatou Ndiaye et si tu ne l’as pas déjà testé, il faut que tu fasses une fresque de l’équité. Un atelier de 2h gratuit, disponible sur plein de villes en France, et surtout une vision beaucoup plus claire et constructive des inégalités femmes-hommes.

Le plan de Boss

Tu me connais : l’investissement des femmes, c’est mon cheval de bataille. J’en parle tout le temps parce que l’argent n’est pas qu’un sujet technique, c’est un sujet de pouvoir. Et les chiffres sont têtus : en Bourse, les femmes performent mieux… mais restent sous-représentées. En 2023, les investisseuses ont obtenu en moyenne +2 points de performance de plus que les hommes, en partie grâce à des stratégies plus patientes et moins de coups de poker.

Mais le paradoxe, c’est que même si on fait, on est moins nombreuses à le faire. En France, seulement 25 % des investisseurs actifs en 2024 étaient des femmes.

Mais j’ai un nouveau plan de Boss qu’il faut que je te partage : une alternative en ligne cool et moderne comme Ramify, qui centralise les actions, rend tes investissements lisibles et t'aide à tenir le cap sans angoisser. Et pour les plus stressées d’entre nous, la gestion des portefeuilles par les experts de Ramify a de quoi nous rassurer.

Alors ok, les femmes investissent mieux quand elles investissent et on est encore trop peu à le faire. La meilleure manière de changer la donne, c’est justement avec des plateformes comme Ramify, avec une stratégie simple et des outils qui nous facilitent la vie. Et le vrai bonus dans l’histoire, c’est que Ramify offre 3 mois de frais de gestion offerts (jusqu'à 500 €) pour toute ouverture d'un contrat en gestion pilotée. Ça, on adore.

Rappel nécessaire : investir comporte des risques et les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Boss wanted

Chaque semaine, on te présente les trois offres de job les plus stylées de la semaine. PS : si tu cherches une boss pour rejoindre ton équipe, contacte-nous !