Des Boss au check in

C'est qui la Boss ? c'est la newsletter qui filtre l'empowerment, la pop culture et la vie pro pour ta pause café. Je suis Clara-Douce et cette semaine, je me plonge dans l’histoire de l’hôtellerie.

C'est qui la Boss ?
4 min ⋅ 11/09/2025

On demande des femmes managers 

Je reviens tout juste de vacances. J’ai posé mes valises dans plusieurs hôtels, même dans plusieurs pays différents, et j’ai toujours eu la même impression : les femmes sont partout. Elles t’accueillent, te conseillent, nettoient, organisent. Elles tiennent l’hôtel à bout de bras. Mais quand il s’agit de management, de direction, de prises de décision… là, ce sont des hommes qu’on voit.

Et pourtant, ce sont les femmes qui ont façonné l’hôtellerie. Vraiment.

Il y a deux siècles, elles géraient déjà les auberges en Europe, seules ou en famille. On les appelait “maîtresses de maison” ou “aubergistes”, et c’était souvent leur business principal quand elles étaient veuves ou célibataires. À une époque où elles n’avaient pas le droit d’avoir un compte bancaire, elles dirigeaient déjà des établissements.

En Autriche, Emma Hellenstainer est même devenue une pionnière du tourisme moderne au XIXᵉ siècle en transformant un petit gîte de montagne en destination d’exception. À New York, en 1903, le Martha Washington Hotel ouvrait ses portes pour accueillir exclusivement des femmes, géré par… des femmes. Un espace de liberté et d’indépendance dans un monde qui leur refusait l’accès aux lieux publics.

Bref, l’hôtellerie est née entre les mains des femmes. Et aujourd’hui, on continue de les reléguer aux postes les moins reconnus. En 2024, selon l’Organisation mondiale du tourisme, les femmes représentent plus de 54 % de la main-d’œuvre dans le tourisme mondial, mais à peine 20 % des postes de direction générale.

Pourquoi cette invisibilisation ? Peut-être parce que l’hospitalité est vue comme un “trait féminin naturel”, donc sous-valorisé. Peut-être enfin parce qu’on ne donne tout simplement pas aux femmes les clés d’un secteur qu’elles tiennent à bout de bras. Il est temps de leur rendre ce secteur.

Heureusement, de plus en plus de groupes hôteliers mettent en avant les femmes à la tête des hôtels, ils soutiennent les carrières de leurs collaboratrices et surtout, ils favorisent le leadership féminin à tous les étages, un peu comme le groupe Machefert.  Parce qu’on ne changera pas les normes si on ne les replace pas dans leur contexte. Et dans celui de l’hôtellerie, les femmes n’ont jamais été de simples figurantes. Elles ont toujours été les Boss.

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Ce qu’il s’est passé sur internet cette semaine 

Boss de la semaine 

Cette semaine, je te parle d’Iman Mebrouk, une Boss au parcours pas ordinaire. D’origine marocaine, née en Italie, elle débarque à Paris en 2018 comme jeune fille au pair. Mais c’est dans l’hôtellerie qu’elle trouve sa place. Sans diplôme spécialisé, juste avec sa détermination et son goût du contact, elle commence comme réceptionniste à la Villa Beaumarchais chez Machefert.

Le Covid aurait pu tout stopper, mais au contraire, Iman en profite pour apprendre, évoluer et franchir les étapes : guest manager à la Maison Eugénie, directrice d’hébergement au Kraft, et aujourd’hui, directrice de La Dépendance avec son coffee shop.

Elle le dit elle-même : c’est le soutien et la confiance du groupe Machefert qui lui ont permis de grandir aussi vite, d’apprendre le métier sur le terrain et de s’imposer. Et si le leadership féminin reste parfois jugé différemment, Iman prouve chaque jour que les femmes ont toute leur place dans l’hôtellerie. Sa force ? Transformer le doute en preuves concrètes, et tracer sa voie dans un univers encore trop masculin.

Ce qui s’est passé sur internet cette semaine 

Faut-il vider son sac en entretien ? 

Non, je ne te parle pas de raconter toutes tes expériences passées auprès d’un recruteur. Ici, il s’agit d’un test qui est de plus en plus fréquent en entretien : on demande aux candidats de vider leur sac avant même de parler de leurs compétences. Sauf que, cela ne s’applique qu’aux personnes qui portent des sacs et donc majoritairement aux femmes. Surtout, les études démontrent que ce test n’a aucun intérêt pour évaluer la performance d’un candidat. Donc on arrête ça quand ?

Des parents américains attaquent OpenAI en justice

Les parents d’un adolescent de 16 ans portent plainte contre OpenAI, accusant ChatGPT de l’avoir encouragé au suicide en le guidant dans ses pensées les plus sombres. L’IA, censée aider, était devenue son “confident toxique”. OpenAI promet de renforcer ses mécanismes de sécurité, mais le débat éthique explose, et la confiance dans les IA s’effondre.

Il faut qu’on parle du “quiet cracking”

Nouvelle alerte du monde du travail : après le quiet quitting, place au quiet cracking. Tu continues de faire le job, mais à l’intérieur, tu t’effondres. Une personne sur cinq est déjà passée par là. Ce n'est pas de la paresse, c’est du surmenage silencieux. Et ça, c’est un vrai signal d’alarme.

On fait quoi cette semaine ? 

Besoin d’un plan qui vaut vraiment le coup ? Voici trois événements sélectionnés avec soin : des Boss, de l’inspiration et de l’énergie à revendre.

Boss wanted 

Chaque semaine, on te présente les trois offres de job les plus stylées de la semaine. PS : si tu cherches une boss pour rejoindre ton équipe, contacte-nous ! 

Career hotline 

Chaque semaine, je réponds à une question taf de nos lectrices. Et si besoin, j’appelle une de nos boss au secours. Tu as une question ? C’est par ici ! 

Hello Clara-Douce,

Je suis freelance depuis quelques années et là, c’est le creux. Je sais qu’il y a une part de saisonnalité dans le métier, mais à chaque fois que ça arrive, je remets tout en question : ma valeur, mes choix, mon avenir.

Tu fais comment, toi, pour vivre ces périodes sans te laisser bouffer par le doute ou l'impression de ne plus servir à rien ?

Marion, 36 ans

Hello Marion,

La vérité ? Le creux est aussi structurant que le rush. Il te confronte à la question que tu fuis le reste du temps : “Je fais tout ça pour quoi ?” Et ça pique. Mais ça peut aussi clarifier beaucoup de choses.

Commence par cartographier tes creux. Oui, comme une météo. Est-ce qu’ils reviennent aux mêmes saisons ? Après certains types de projets ? Quand tu es en surcharge mentale perso ? Identifier ces cycles, c’est déjà reprendre du pouvoir dessus.

Ensuite, transforme le creux en période de repositionnement actif. Tu sais ces idées de nouveaux formats, de collaborations, de refonte de site que tu repousses ? C’est le moment. Bloque-toi une “retraite stratégique solo” : pas besoin d’aller à Bali, juste un jour off avec papier, stylos, et tes intuitions.

Troisième piste : mets-toi à enseigner. Rien ne renforce autant ta légitimité que de la transmettre. Propose une mini-formation gratuite, une série de posts explicatifs ou une masterclass. Tu fais le point sur ce que tu sais (spoiler : beaucoup) et tu le montres sans vendre.

Le creux n’est pas un trou. C’est une marge. Et dans cette marge, tu peux écrire la suite — en mieux.

Clara-Douce



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