Travailler avec sa vulnérabilité

C'est qui la Boss ? c'est la newsletter qui filtre l'empowerment, la pop culture et la vie pro pour ta pause café. Je suis Clara-Douce et cette semaine, je parle de mes sentiments.

C'est qui la Boss ?
4 min ⋅ 11/12/2025

Le courage de dire “ça ne va pas”

Il y a encore cinq ans, parler de sa santé mentale publiquement, c’était l’assurance de passer pour fragile. Aujourd’hui, c’est presque devenu un chapitre obligé du storytelling : dans la pop culture comme dans nos bureaux. Selena Gomez en parle dans son documentaire, Ariana Grande a financé des milliers de séances de thérapie via BetterHelp, Zendaya évoque son anxiété sur les tournages. À ce niveau d’exposition, on pourrait croire que tout ça n’a plus rien de tabou.

Sauf qu’au bureau, on continue de cacher nos passages à vide, on se sur-contrôle en réunion, on évite soigneusement de dire “je traverse une période compliquée”. Comme si la vulnérabilité n’était pas compatible avec le professionnalisme.

Pourtant, sur le terrain, c’est exactement l’inverse. Les équipes qui performent sont souvent celles qui ne jouent pas aux héroïnes infatigables. Et surtout celles où le management assume d’être humain.  Un manager qui dit “je prends une heure pour souffler, je suis à bout aujourd’hui” est un manager qui désamorce la culpabilité. Un manager qui explique comment il gère son anxiété avant un gros rendez-vous inspire. Un manager qui montre qu’il se fait accompagner ouvre une porte que des talents plus juniors n’auraient peut-être jamais osé franchir seuls.

Et surtout, parler de santé mentale au travail n’a rien d’un accès de fragilité. C’est de la stratégie. Une équipe qui comprend ce qui fatigue, ce qui stresse, ce qui déclenche les doutes, travaille mieux. Une équipe qui sait que les moments bas font partie du chemin développe une résilience collective. Une équipe qui voit sa cheffe rester digne dans le désordre apprend à ne pas se laisser aspirer par le sien.

On ne demande pas aux managers de tout raconter. On leur demande de ne plus incarner la fiction selon laquelle tenir, c’est se taire. Prendre soin de soi, c’est prendre soin du collectif. Dire “voici où j’en suis”, c’est redéfinir le courage. Et montrer sa vulnérabilité, c’est rappeler à tout le monde que travailler, ce n’est pas performer un rôle. C’est avancer ensemble, avec nos forces, nos creux, et ce que chacun apporte au milieu.

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Ce qu’il s’est passé sur internet cette semaine 

Tu as déjà entendu parler du test de Finkbeiner ? Ça expliquerait pourquoi il faut arrrêter de célébrer chaque fois qu’une femme est la première à faire quelque chose. Sauf que nous, on veut continuer à féliciter celles qui explosent le plafond de verre !

Shera était au festival C’est Qui La Boss ?, elle nous a parlé de ce que ça signifiait combiner maternité et entrepreneuriat. Entre ambitions, enfants et carrière qui décolle, elle prouve qu’on peut créer son propre modèle sans rentrer dans les cases.

Un documentaire sur les femmes, par les femmes, ça vous dit ? Le Temps des Femmes donne la parole à celles de 5 à 75 ans, de Léna Mahfouf à Virginie Efira, pour raconter leurs vécus, leurs colères et leurs espoirs. Il est à vous sur France TV.

Enfin, parlons un peu humour avec Bérengère Krief, l’artiste romantique et cash qui nous parle de rupture, d’amour… et désormais, de sexe. Elle ouvre la parole sur des sujets tabous avec une honnêteté désarmante, et ça fait un bien fou.

Boss ton cash

On le voit partout : les femmes prennent le pouvoir au travail, dans l’entrepreneuriat, dans l’investissement. Elles lèvent des fonds, pilotent des boîtes, gèrent des équipes, reprennent des entreprises familiales. Et pourtant, dès qu’on parle argent, le vieux script ressurgit : culpabiliser, minimiser, éviter le sujet.

L’étude ViveS 2025, menée avec Natixis Wealth Management, le dit sans détour : 39 % des femmes associent l’argent à l’angoisse. Et la réalité le confirme. Dans 73 % des couples, l’homme gagne plus… mais les dépenses sont partagées 50/50 dans plus d’un tiers des cas. Une mécanique silencieuse qui appauvrit les femmes sans qu’elles s’en rendent compte. Et en cas de divorce, 20 % des femmes basculent dans la pauvreté, contre 8 % des hommes.Ce n’est pas un manque de compétence. C’est un manque d’accès, de transmission, de codes. Les fameux codes que personne ne nous a donnés, ni à la maison ni à l’école.

C’est exactement là que Natixis Wealth Management a décidé d’agir pour faire bouger les lignes : en transformant l’éducation financière en outil d’autonomie. Natixis Wealth Management a pour exemple organisé des conférences sur le thème de l’argent dans le couple pour apprendre à gérer la vie à deux sans s’effacer. Des ateliers sur la négociation salariale pour muscler ses demandes. Des sessions pour les jeunes, pour apprendre tôt ce qu’on nous a appris tard. Du mentorat auprès de futures entrepreneuses pour qu’elles se sentent légitimes à investir, lever des fonds, ou piloter leur trésorerie.

L’objectif, c’est d’arrêter de traiter l’argent comme un tabou, le sortir du non-dit, et en faire une compétence comme une autre : accessible, maîtrisable, puissante. Parce que l’argent n’a pas d’état d’âme et pas de genre. Mais notre rapport à l’argent, lui, a été construit, transmis, parfois limité. Le déconstruire, ça commence par comprendre les règles. Et une fois qu’elles les maîtrisent, les femmes ne “se débrouillent pas”. Elles excellent. Elles décident. Elles projettent. Elles construisent.

Natixis Wealth Management en a fait une conviction : quand les femmes apprennent les codes, elles ne rattrapent pas le retard. Elles redéfinissent le jeu.

On fait quoi cette semaine ?

Besoin d’un plan qui vaut vraiment le coup ? Voici trois idées triées sur le volet, féministes, pop et parfaites pour boucler l’année en beauté :

  • Du 13 au 14 décembre, direction le Marché de Noël féministe à Paris ! Un Noël sans sexisme, sans clichés et avec des cadeaux qui ont du sens ? On dit oui. Au programme : artisanes engagées, créatrices qui bousculent les codes et militance douce saupoudrée de paillettes. L’occasion parfaite pour soutenir des projets portés par des femmes, queer, minorités et repartir avec un cadeau qui a du pouvoir.

  • Le 25 février, la Bellevilloise remonte le temps avec IDOL : l’événement rétro-pop qui va secouer Paris
    Préparez vos cœurs (et vos cordes vocales) : pendant cinq heures, on revisite les hits des années 80 à 2000, on danse, on chante, on shine. Un bain de nostalgie assumée avec 600 fans, des looks vintage qui claquent, et une seule mission : vivre la pop comme si c’était hier.

  • Besoin d’un Secret Santa dernière minute ? Fossil ouvre un pop-up store dans le Marais
    Jusqu’au 22 décembre, Fossil dévoile une sélection idéale pour les cadeaux qui font mouche : bijoux, maroquinerie, montres au design léché… l’endroit parfait pour éviter la panne d’inspiration sous pression. On repart avec un cadeau chic et bien pensé, sans se ruiner en courant partout.

Boss wanted 

Chaque semaine, on te présente les trois offres de job les plus stylées de la semaine. PS : si  tu cherches une boss pour rejoindre ton équipe, contacte-nous ! 

  • Responsable Commerciale International @ Steeple : tu développes, tu négocies, tu closes, partout dans le monde. Tu fais grandir un portefeuille international, tu identifies les marchés, tu adaptes les stratégies et tu représentes Steeple avec assurance. 

  • Directrice Concept Image (CDD) @ Hermès : tu façonnes le langage visuel d’une Maison iconique. Défilés, vitrines, évènements VIP, réseaux sociaux : tu conçois l’image qui exprime l’âme d’Hermès. Créative exigeante, chef d’orchestre inspirée et œil redoutable tu diriges les idées comme des pièces uniques.

  • Responsable d’Activité Grands Projets @ Eiffage Énergie Systèmes : tu pilotes les projets d’envergure. Organisation, budget, contrats, sécurité : tu maîtrises tout pour livrer sans faille. Tu développes les clients stratégiques et tu représentes l’activité avec assurance. Leadership solide, vision claire : les gros dossiers n’attendent que toi.

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